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SSM2000 réducteur de bruit audio 
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25 dB de bruit en moins sans codage anticipé 
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@@@F_Einleitung 
C'est un nouveau système de réduction de bruit que la firme Analog Devices 
présente à l'occasion de la sortie de la puce HUSH(tm) SSM2000, une combinaison 
de filtrage dynamique à pente variable commandé par un détecteur de l'enveloppe 
de bruit. Le résultat est appréciable, puisqu'il peut atteindre 25 dB de réduction 
globale du souffle dans le domaine des audiofréquences, sans nécessiter de 
réglage manuel. 
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Caractéristiques techniques 
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Hush est l'onomatopée anglaise équivalente à notre «chut!» et c'est bien de cela 
qu'il s'agit ici, le SSM2000 est un système réducteur de bruit stéréophonique, 
universel et gratuit, puisqu'il est disponible sans licence. Il s'applique à toutes les 
sources de signaux audio, le multimédia, les communications, les systèmes de 
conférence sur lignes téléphoniques, la téléphonie mobile, la haute fidélité 
automobile ou domestique, la radio MA ou MF, les enregistrements sur bande ou 
cassette, même s'ils ont déjà été traités en Dolby B. Outre la réduction de bruit 
automatique, le système permet l'accès direct à l'amplificateur commandé en 
tension (VCA) interne, pour un réglage manuel de volume, de la compression, une 
compensation des bruits de la route, le silencieux (mute) ou l'arrêt du système, aux 
fins de comparaison avec le signal original. Le SSM2000 offre une dynamique de 
100 dB et, avec un taux de distorsion de 0,02% seulement, on ne peut pas l'accuser 
de déformer le signal audio. 
 
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Deux voies, un seul but 
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Pour bien comprendre le fonctionnement du SSM2000, il n'est pas inutile de 
rappeler quelques notions fondamentales. 

- La musique et le brouhaha sont miscibles en toutes proportions, sans distinction 
  d'amplitude ni de fréquence. 
- Dans un signal moyen, ce sont en pratique les fréquences basses (100 Hz à 1 
  kHz) qui affichent l'amplitude la plus grande, puis elle diminue à mesure qu'on 
  examine les fréquences supérieures. 
- Tout enregistrement de signal audiophonique, peu importe la source, occasionne 
  l'apparition de bruit, c'est l'appareil enregistreur et ses conditions de  
  fonctionnement qui en déterminent les caractéristiques. 
- L'effet psychoacoustique masque d'autant mieux le bruit de fond que sa  
  fréquence est proche de celle du signal. 
 - C'est entre 3 et 8 kHz que le souffle est le plus gênant. 

Les systèmes réducteurs de bruit analogiques doivent être capables d'identifier la 
source de bruit et de l'affaiblir. Il existe une méthode qui consiste à considérer 
comme bruit tout ce qui se situe en dessous d'un niveau déterminé. Dès lors, un 
amplificateur commandé en tension (VCA) l'affaiblit, comme on le voit à la figure 1. 
Un exemple connu de cette technique est le Dolby B, utilisé sur les enregistreurs à 
cassettes: un codeur/décodeur compresse les niveaux des fréquences élevées à la 
prise de son, un expanseur rétablit la dynamique normale à la reproduction. Le 
résultat obtenu est une diminution de 9 à 10 dB du bruit de fond. Une autre 
méthode analyse le signal, détermine la fréquence supérieure qu'il utilise et réduit le 
gain, donc le bruit, au-dessus de celle-ci (figure 2). C'est sur ce principe que se 
base le système DNR de National Semiconductor. Il utilise pour y parvenir un filtre 
asservi en fréquence (VCF pour Voltage-Controlled Filter), la clé de tout réducteur 
de bruit «unilatéral», puisqu'il n'y a pas d'intervention préalable à l'enregistrement. 
L'affaiblissement peut atteindre ici jusqu'à 10 dB. Le procédé est limité par un 
manque de souplesse, il faut le mettre hors circuit en présence de bruit trop intense 
ou au contraire lorsque l'enregistrement en est exempt. 
 
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Figure 1. Réduction de bruit par expansion de la dynamique. 
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Figure 2. Réduction de bruit par filtre passe-bas à fréquence variable. 
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Le système HUSH(tm) fait usage des deux pistes que nous venons d'évoquer et 
parvient à une atténuation du bruit de fond de 25 dB sans encodage préalable. Il est 
ainsi capable, pour peu qu'il ait identifié la nature du bruit, de faire oublier le souffle 
d'une cassette ou les désagréments habituels lors de la réception d'une station 
éloignée, sur un autoradio, par exemple. 
C'est grâce à un procédé breveté de détection automatique du niveau de bruit 
qu'un tel résultat peut être atteint: les circuits VCA et VCF s'adaptent alors aux 
circonstances. L'idée de base est que chaque matériau sonore contient des blancs, 
passages vides au cours desquels le bruit de fond spécifique se manifeste le plus 
distinctement. Le détecteur en profite pour l'analyser et en déduire la parade la plus 
adéquate. Du vrai travail de détourage, comme en retouche photographique. 
 
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Les variables : VCF et VCA 
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La figure 3 présente la structure interne du SSM2000. Le signal audio, appliqué aux 
entrées stéréophoniques RIN et LIN, traverse d'abord le VCF configuré en filtre 
passe-bas, puis le VCA, ensuite un étage tampon et sort sur ROUT et LOUT. Il est 
intéressant de voir comment sont commandés les VCF et VCA. 
 
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Figure 3. Diagramme fonctionnel du SSM2000. 
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La fréquence de coupure des deux VCF se situe au-dessus du spectre du signal 
audiophonique utile. S'il vient à s'étendre vers le haut, le pôle du filtre remonte 
immédiatement pour lui éviter une amputation. La fréquence de coupure du VCF 
peut ainsi varier de 3 kHz à 37 kHz. Dans cette relation, toute influence sur le signal 
de sortie du SSM2000 des tensions de commande, qui peuvent changer très vite 
dans certaines circonstances, revêt une grande importance, spécialement dans le 
cas du VCF, qui est censé travailler sous tension continue constante. Ces réactions, 
qui peuvent avoir pour origine des capacités parasites ou des défauts dans le circuit 
intégré lui-même, se révèlent fort désagréables à l'écoute sur certains systèmes 
réducteurs de bruit. Le SSM2000 réfrène cette propension par une transmission 
symétrique des signaux depuis l'entrée et une pondération de l'effet sur le signal de 
sortie. Le prix à payer, c'est la présence de deux condensateurs, qui doivent être 
appariés, au lieu d'un dans le VCF.  
Derrière le filtre, le signal, toujours sous forme symétrique, rencontre le VCA dont la 
fonction de transfert est représentée à la figure 1. Deux circuits de commande 
automatique, en parallèle, règlent le gain des VCA. L'atténuation se manifeste à 
partir d'un niveau de sortie au-dessous du seuil interne sous une pente de 2,2 dB 
par octave. Le bruit audible est atténué pour autant qu'il n'y ait pas de signal utile. 
Dès que celui-ci apparaît et dépasse le seuil, le VCA se mue en un simple 
amplificateur tampon. Le bruit le traverse donc sans altération, mais dans ce cas, il 
est submergé par le signal utile. La pente relativement faible de la fonction de 
transfert, maximum 15 dB, a une action bénéfique pour éviter l'influence éventuelle 
du signal de commande sur le signal audio. Au surplus, cela évite que des pics 
importants ou autres parasites de commutation ne s'insinuent et ne perturbent le 
fonctionnement de l'amplificateur. 
À côté des automatismes, il y a encore deux autres fonctions qui influencent le VCA. 
Une entrée de commande accessible (broche 7) permet d'augmenter l'atténuation, 
sa sensibilité est de 22 mV/d B, le niveau neutre (0 dB) correspond à 150 mV. La 
fonction de silencieux (MUTE), reliée à la broche 7, a priorité sur les autres 
commandes du VCA, tant interne qu'externe et entraîne l'affaiblissement maximum, 
85 dB. 
Les fiches de caractéristiques du SSM2000 contiennent plusieurs exemples 
d'applications qui illustrent cette faculté d'accès direct au gain, à la temporisation et 
à la limitation de fréquence du VCA et du VCF, depuis la détermination manuelle du 
facteur d'amplification par tension continue jusqu'à la vitesse de réaction des 
paramètres de compression. La documentation du SSM2000 (n° 1952) est 
disponible chez Analog Devices France à Antony (tél.: (01).46.74.45.00, fax.: 
(01).46.74.45.01), mais on peut aussi la demander sur Internet 
(http.//www.analog.com). Le schéma de la figure 4 n'a d'autre prétention que 
d'attiser votre inventivité. 
 
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Figure 4. Une application classique qui fait intervenir les différentes fonctions du 
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SSM2000. 
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Détecteurs pour VCF et VCA 
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En fonctionnement automatique, les détecteurs qui servent à la commande des 
filtres et des amplificateurs se fondent sur la mesure de l'amplitude. Pour piloter le 
VCF, on applique d'abord le signal utile à un filtre passe-haut d'ordre 3 dont le point 
à-15 dB se situe à 10 kHz. Ses composants externes se raccordent aux broches 8, 
9 et 10. Il fournit au VCF un signal pondéré [3 x(L+R)/2] et remplit une double 
fonction: il élimine les fréquences basses dont la grande amplitude submergerait les 
composantes de la partie aiguë du spectre sonore et en outre il est particulièrement 
sensible aux fréquences les plus utiles au bon fonctionnement du système, celles 
comprises entre 660 Hz et 20 kHz, en quoi il compense l'affaiblissement qui 
entache, dans cette gamme, de nombreux signaux audio. Ensuite, le signal de 
commande subit une transformation logarithmique, de manière à s'affranchir des 
pointes de modulation et adoucir le pilotage d...
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